Le Groupe de défense des femmes réfugiées

Le Women Refugees Advocacy Project travaille actuellement sur deux petits projets. Le plus récent est en faveur d’un groupe de femmes qui aide les femmes et les enfants à l’intérieur de l’Ukraine. L’autre est avec une cinéaste afghano-canadienne pour apporter un soutien aux femmes réfugiées récemment arrivées au Canada en provenance d’Afghanistan.

The Least We Can Do

Le moins qu’on puisse faire The Least We Can Do est un documentaire sur la lutte pour obtenir des soins de traumatologie pour les femmes et filles yézidies survivantes de l’Etat islamique. Créé par la cinéaste Moira Simpson avec des membres du Women Refugees Advocacy Project, le film met en scène Adiba, une survivante yézidie, et le révérend Majed El Shafie, le fondateur de One Free World International. Pour plus d’informations, veuillez consulter notre page Film documentaire.

Des centaines de milliers de femmes et d’hommes yézidis

Des centaines de milliers de femmes et d’hommes yézidis ont été déplacés vers des camps de réfugiées en Irak, suite à leur fuite pour échapper au génocide de 2014 perpétré par le groupe État islamique. Le Groupe de défense des femmes réfugiées demande maintenant au gouvernement canadien d’aider les Yézidies qui doivent retourner sur leurs terres d’origine dans des circonstances déplorables.

Les Yézidies sont poussées à retourner dans la région Sinjar sans aucune aide ou soutien des gouvernements locaux, sans aucune sorte de protection internationale et sans aucun moyen de subsistance de base. On dirait que la Communauté Internationale les a oubliées.”
Rev. Majed El Shafie, One Free World International

Les Yézidies retournent sur des terres détruites par le groupe État islamique: buildings bombardés, infrastructures détruites, aucune sécurité, pratiquement sans eau potable ou électricité, sans hopitaux, maisons ou écoles. De plus les soins médicaux et les traitements post-traumatiques sont complètement inadéquats. À cela s’ajoute des procédures oppressives dû à la COVID-19, qui nuisent aux soins médicaux. Les femmes et filles yézidies souffrent de traumatismes graves dus aux tortures infligées par le groupe État islamique. Ajoutez à tout cela le fait que l’État islamique a enterré des centaines de mines anti-personnelles en 2017 en se retirant de Sinjar.

DOCUMENTAIRE

Complété en 2020, le documentaire The Least We Can Do, suit un petit groupe de femmes de la Colombie britannique au Canada. Pour elles c’est un soulagement quand le gouvernement canadien vote pour accueillir des femmes et filles yézidies au Canada et promet de leur fournir des soins post-traumatiques nécessaires pour soulager les souffrances inimaginables qu’elles ont subit.

Ce groupe de femmes est horrifié quand elles réalisent que le gouvernement n’a pas tenu ses promesses. Les femmes yézidies ont été amenées au Canada puis laissées à elles-mêmes. Les soins post-traumatiques sont inadéquats, mal planifiés ou inexistants. Alors que le groupe fait pression sur le gouvernement pour qu’il tienne ses promesses, elles font des rencontres inattendues.

Avec la participation d’Adiba, survivante du génocide et du Révèrent Majed El Shaffie fondateur de One Free World International. L’action se situe à Vancouver et Ottawa et le film est enrichie de textes et de photographies de la guerre en Irak du Nord, ainsi que de bulletins de nouvelles du Canada, des États-Unis, d’Allemagne et du Moyen Orient.

Voir notre page sur le documentaire.

Pourquoi nous avons formé le Groupe de défense des femmes réfugiées (WRAP-Women refugees Advocacy Group)

Le Groupe de défense des femmes réfugiées a été formé pour alerter les canadiennes et canadiens de la situation critique dans laquelle se trouvent les femmes et filles yézidies réfugiées au Canada. Elles ont survécu à des tortures inimaginables et à un génocide. Avec votre aide, nous avons présenté une pétition au gouvernement fédéral afin qu’il tienne ses promesses et qu’il leur offre des soins appropriés pour le stress post-traumatique avec lequel elles doivent vivre.

Le gouvernement n’a pas encore répondu à notre appel pour des soins spécialisés et il voudrait que ces femmes utilisent les services déjà existants. Les Yézidies parlent une langue rare et il y a très peu de traductrices de cette langue au Canada. Elles ont subit des tortures tellement extrêmes que les services habituels de consultation ne peuvent répondre à leurs besoins. Les services offerts sont inadéquats, mal planifiés ou font simplement défaut.

Pétition présentée au Parlement.

Le 29 octobre 2018, le Groupe de défense des femmes réfugiées avec des femmes yézidies de la Colombie britannique et de l’Ontario ont remis la pétition pour des soins post-traumatiques adéquats entre les mains de Jenny Kwan, députée au Parlement canadien à Ottawa.

Madame Kwan a tenu une conférence de presse à la Tribune de presse parlementaire canadienne, où plusieurs d’entre nous ont pu s’exprimer. Plus tard ce jour-là, Jenny Kwan s’est levée à la Chambre des communes et a prononcé un discours passionné sur l’importance de soins post-traumatiques pour les survivantes du génocide et a rappelé les tortures perpétrées par le groupe État islamique. Quand elle a remis la pétition, il y a eu des applaudissement à la Chambre des communes et nous l’avons saluée de la galerie publique en mettant une main sur nos coeurs en signe de soutien.

Merci à toutes celles et ceux qui ont signé la pétition!

Nous sommes à la recherche de cosignataires pour la pétition sur la question du traitement de traumatismes à offrir aux femmes yézidies – veuillez vous joindre à nous!

Génocide contre les Yézidis
En août 2014, des extrémistes de l’État islamique ont entrepris un génocide contre la minorité religieuse yézidie dans le nord de l’Irak. L’État islamique et Daesh ont assassiné des hommes yézidis et capturé plus de 6 800 femmes et jeunes filles de ce groupe pour les asservir, les violer en série et en groupe et, dans de nombreux cas, les assassiner.

La réaction du Canada
Le 25 octobre 2016, le parlement canadien, dans un vote unanime, a offert l’asile aux femmes yézidies survivantes de l’esclavage de l’ÉI. Le gouvernement avait alors promis que le programme pour les réfugiées yézidies inclurait des services de soutien social et psychologique, tels qu’un suivi pour traumatismes pour « la souffrance inimaginable » que les femmes et les filles yézidies ont vécue.

Qu’est-il advenu de cet engagement?
Si on fait accéléré jusqu’en mars 2018, le public apprend que cette promesse n’a pas été tenue: « Où est le gouvernement canadien? », se demande une réfugiée yézidie, survivante de l’esclavage et du viol infligés par l’EI, à un journaliste du New York Times.

La réfugiée, membre du groupe religieux minoritaire ciblé par le génocide commis par l’ÉI, vit à Toronto depuis juillet 2017 avec son jeune fils, dans un logement situé dans un sous-sol, et elle revit constamment les tortures quelle a subies pendant sa captivité. « Ils nous ont dit qu’ils nous aideraient en offrant l’aide d’un psychologue, raconte-t-elle. Nous n’avons reçu aucun soutien jusqu’à maintenant. Sommes-nous moins qu’humains? »

Joignez-vous à nous
Sommez le gouvernement canadien de tenir sa promesse envers les femmes survivantes du groupe État islamique. Vous pouvez signer la pétition ici .
Traduction française ici.

Au début de 2017, nous avons formé le BC Working Group for Yazidi Women and Girls (groupe de travail de la Colombie-Britannique pour les femmes et les filles yézidies) afin de faire pression sur les ministres au Parlement pour qu’ils s’occupent de la situation des survivantes. Nous avons ensuite changé de nom pour Women Refugees Advocacy Project (WRAP) (Projet de défense des femmes réfugiées). En 2018, nous avons appris dans des articles du magazine Chatelaine et du New York Times que les femmes et les enfants yézidis ne recevaient pas les soins promis. Bien au contraire.

Dans ces articles, nous pouvons lire les propos du révérend Majed El Shafie et
constater les efforts de l’organisme One Free World International (OFWI) pour aider les femmes yézidies en choc post-traumatique, vivant au Canada. Le WRAP a décidé de présenter une pétition officielle au gouvernement pour qu’il fournisse un programme complet de traitement de traumatismes.

Nous avons communiqué avec Anna-Lee Chiprout de l’OFWI pour discuter de notre pétition et pour en savoir plus sur la situation actuelle des réfugiées yézidies au Canada. Elle nous a confirmé que les femmes yézidies ne recevaient pas les services promis et nous a encouragés à poursuivre nos pressions. Elle a offert de consulter Majed El Shafie, en proposant qu’il puisse aller à Vancouver pour sensibiliser le public au sort des femmes et des filles yézidies au Canada et de celles qui se trouvent encore en Irak.

Après avoir regardé Freedom Fighter, un documentaire sur le travail de Majed El Shafie pour les droits de la personne, nous avons décidé d’accepter l’offre.
Consultez notre page « Événements à Vancouver ».